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БИРЮЧ Петроградских Государственных театров. — 1921. — Сб. II

II—253

7.

Je m’empresse, Madame, de Vous donner des nouvelle de mon «Stabat» pour que vous puissiez savoir au juste à quoi vous en tenir dans cette occasion.

On Vous a déjà communiqué, je présume, que je viens d’achever la III et derniére partie du «Stabat» — mais… ça n’est achevé qu’en esquisse. Ce brouillon du final demande encore du temps pour mûrir. Commencer l’orchestration dans ce moment seraît pour moi — gâter toute la composition, puisque la prélude ou l’ouverture est en rapport direct avec la partie finale et, par consèquent, les deux choses doivent mûrir ensemble.

Ajoutez à cela que dans moins de 15 jours, je dois m’absenter pour Moscou où je dois passer une huitaine de jours (à propos d’un grand concert qu’on laisse à ma responsabilité).

Voici donc mon plan: je Vous prie d’ajourner l’exécution de «Stabat» chez Vous jusqu’a mon retour de Moscou, c. à. d. jusqu’a le sixième semaine du carême (на Вербной) à partir du 6 Avril. Dans la quinzaine que je reste encore ici j’aurai le temps d’achever et d’instrumenter l’œuvre et pendant mon absence Vous laisserez faire la copie des parties et Vous veillerez à l’etude des exécutants.

Il me semble que d’après ce que je viens de Vous dire mon plan est asser logique. Se depêcher dans ces sortes de choses ne vaut absolument rien du tiut en, malgré toute ma bonne volonté, — dont Vous ne saurez douter, — je ne puis me plier aux exigences d’un terme fixe et proche,

J’espère que le petit délai qui me préoccupe ne sera en rien fâcheux pour vos dispositions et vos projets quant à une soirée musicale.